1790 PARIS église Saint-Nicolas du Chardonnet

PARIS église Saint-Nicolas du Chardonnet
France : région Ile-de-France

Orgue de tribune

1. Histoire au XVIII^ème siècle Clicquot
   
2. Histoire 2 3 4 5 6
   
3. Composition 1961
   

Histoire (2)

1897 l'orgue est reconstruit par Joseph MERKLIN.

L'orgue, qui n'avait pas subi de transformation au cours du XIXème siècle, ne devait plus être en bon état.
A la faveur du remplacement de l'ancienne tribune en bois par une nouvelle tribune en pierre, il est décidé de confier le démontage et la réinstallation de l'orgue au facteur d'orgues MERKLIN. Entre-temps le facteur effectue une modernisation complète.

L'orgue perd ses deux demi-claviers, le buffet est modifié par le report du buffet du positif au sommet du grand corps car la tribune est peu profonde. Le positif, muni d'une boîte expressive, devient alors Récit expressif avec transmission pneumatique.

La composition est réduite à II/P 24 jeux.

L'inauguration a lieu la même année avec Henri DALIER et Charles TOURNEMIRE.

Histoire (3)

1927 l'orgue est restauré par Paul-Marie KOENIG.

En plus de la restauration de l'orgue de CLICQUOT reconstruit par MERKLIN, les travaux consistent à modifier et augmenter le nombre de jeux par l'adjonction d'un Hautbois, un Octavin et une Quinte.
Le positif reste perché en haut du buffet.
L'orgue est réharmonisé. Il compte II/P 27 jeux.

C'est Louis VIERNE qui joue le concert d'inauguration.

Histoire (4)

1935-36 les travaux de Victor GONZALEZ.

Peu de temps après la dernière restauration, on décide de reconstruire la façade de l'église.
Dans le même temps, la tribune de pierre est également renouvelée; plus spacieuse elle permet le retour du positif en balustrade.

Les travaux de démontage sont confiés à Victor GONZALEZ qui supprime la boîte expressive et augmente le nombre de jeux au positif de dos.

Les jeux de flûte 4' nasard 2'2/3 quarte 2' tierce 1'3/5 et plein-jeu IV sont installés pour aboutir à un orgue de II/P 32 jeux.

Histoire (5)

1961 la reconstruction par ROETHINGER et Robert BOISSEAU.

La dernière reconstruction de l'orgue, avant les travaux actuels, constitue une première tentative de retour vers un instrument plus classique si l'on excepte la traction qui devient électrique pour les notes et électropneumatique pour le tirage des registres.

Robert BOISSEAU a collaboré avec le facteur alsacien ROETHINGER pour le compte duquel il a déterminé les tailles, diapasonnage et réalisé l'harmonisation.

La composition s'inspire du cinquième devis de Dom BEDOS pour "un grand huit pieds" et a été conçue sur les conseils d'Edouard SOUBERBIELLE.

L'instrument ainsi reconstruit comporte III/P 43 jeux.
L'inauguration a eu lieu le 7.5.1961 par Edouard SOUBERBIELLE.

Composition

L'orgue inspiré par Edouard Souberbielle et le traité de Dom Bedos

Spoiler:

Histoire (6)

1987 relevage par Jacques BARBERIS

Le facteur d'orgue réalise quelques travaux limités et remet l'orgue en état de fonctionner :

• pose d'un basson 16' à la place du clairon 4' au récit
  
• ajout d'une trompette en chamade sur le toit du grand corps.
  

2004 relevage par Michel GAILLARD

Le travail consiste en un dépoussiérage, un accord général et une réparation destinée à patienter jusqu'à ce que les moyens financiers permettent de réaliser la restauration.