Orgue et hautbois d'amour

Un contact avec un musicien breton m’a amené à m’intéresser à cet
instrument nommé « hautbois d’amour ». Voici ce que notre confrère nous
dit :
Le hautbois d’amour a une sonorité timide et plaintive,
toute vêtue de délicatesse et de pudeur.
A l’inverse du Cor anglais,
le hautbois d’amour permet -de par son clétage très pro«che de celui du
hautbois-, une assez agréable vélocité et le niveau de difficulté des
œuvres exécutées est quasiment identique. »
C’est pourquoi j’ai
commencé l’écriture d’une sonate pour orgue et hautbois d’amour. Je la
soumets petit à petit à notre ami qui me fait part de ses réflexions, ce
qui me permet d’y apporter des améliorations. Je pense mettre le 1er
mouvement de cette partition bientôt en ligne.
Par ailleurs,
concernant plus spécialement les œuvres pour orgue seul, je supplie les
organistes de bien vouloir ne pas les jouer trop vite. Prenez le temps
de bien faire entendre les diverses péripéties afin de ne pas soumettre
les auditeurs à cette sorte de « bouillie » trop souvent entendue et qui
n’a pour but que de mettre en valeur les doigts de l’exécutant. Jean
Cocteau disait : « Le virtuose ne sert pas la musique, il s’en
sert. »